La vie est pleine de belles rencontres...
Après la formation sur Paris, j'ai eu la chance de pouvoir enfin mettre les pieds au centre Informa de Roubaix. Quelle joie de trouver mon nom sur une table de travail que j'allais squatter plus longtemps que prévu...
J'avais pu intégrer un module en retouche, grosse concession après maintes réflexions et une plus grande clairvoyance par rapport à mon projet. Il était clair que les remarques du genre "Ah oui, tu veux créer et fabriquer une gamme de produits... Mais comment comptes-tu gagner ta vie??" n'étaient pas entièrement dénuées de sens.
Vivre de la création est très difficile et les créatrices mènent une véritable bataille quotidienne pour gagner en visibilité et gagner leur vie tout court. En gros, le travail de communication est aussi important que celui de la création.
Aussi, deux ans pour tout apprendre, ce n'est pas assez!
Donc j'ai fait trois pas en arrière, ou plutôt deux sur le côté! J'ai mis mon projet "création et fabrication" pour plus tard et commençais à me former en travaux de retouche.
Tout le monde a besoin un jour ou l'autre d'une couturière pour faire un ourlet de pantalon, adapter des rideaux, recycler des vieilles fringues... Bref, le potentiel est bien présent car malheureusement (ou plutôt heureusement pour ma génération), la population des couturières est vieillissante et très rarement remplacée. Pourquoi? Parce que c'est tellement "mieux" pour les élèves (et leurs parents!) de favoriser un parcours classique à un CAP où on va généralement placer les mauvais élèves... En même temps, me concernant en 3ème ou même en Terminale à la question "Qu'est-ce que tu veux faire plus tard?" la réponse était juste un énorme point d'interrogation... Donc choisir un parcours professionnalisant jeune n'est vraiment pas évident!
Tout le monde a besoin un jour ou l'autre d'une couturière pour faire un ourlet de pantalon, adapter des rideaux, recycler des vieilles fringues... Bref, le potentiel est bien présent car malheureusement (ou plutôt heureusement pour ma génération), la population des couturières est vieillissante et très rarement remplacée. Pourquoi? Parce que c'est tellement "mieux" pour les élèves (et leurs parents!) de favoriser un parcours classique à un CAP où on va généralement placer les mauvais élèves... En même temps, me concernant en 3ème ou même en Terminale à la question "Qu'est-ce que tu veux faire plus tard?" la réponse était juste un énorme point d'interrogation... Donc choisir un parcours professionnalisant jeune n'est vraiment pas évident!
Dans tous les cas, pour beaucoup de secteurs d'activité le résultat est le même : on manque de main d’œuvre! Mais à part ça les jeunes sont trop diplômés??
Passons.
Donc à Roubaix, c'était un tout autre rythme, beaucoup plus intensif et dense, bref, la panacée!
J'ai fait des rencontres EXCEPTIONNELLES! J'ai croisé sur ma route des femmes formidables, et surtout UNE qui restera pour moi et pour toutes celles qui ont suivi la même formation que moi, notre maman de la couture : Laurence. Sa prestance, sa patience et surtout ses doigts de fées. Si mon parcours ne doit se résumer qu'à une personne, c'est Laurence! En plus d'être une super formatrice, elle sait ramasser à la petite cuillère les grands cas désespérés (bah oui on est pas toujours au top...). Elle a défendu mon dossier pour que je puisse enchaîner une deuxième formation en montage, elle a été la main sur mon épaule et la petite voix qui croyait à fond en mon projet. Et ça, ça n'a pas de prix!
Ajoutez une brochette de camarades d'atelier pleines de créativité et d'originalité, un stage génial chez Rock Is Passion (je vous ferai un article spécial RIP très bientôt!) et un autre court mais super sympa au Bar à couture de Lille. Résultat : 2013 a été une très belle année couture!
Au passage, je vous ai mis en lien les blogs des copines ou les sites des ateliers où j'ai pu mettre la main à la pâte. Vous verrez que parmi ces étoiles filantes, il y en a pas mal de montantes!
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